En matière de bien-être animal, l’essentiel de la réglementation européenne, qui date d’il y a dix-huit ans, sera très prochainement révisé. La Commission européenne doit présenter à l’automne un nouveau cadre réglementaire, dont un volet concernera le transport d’animaux.
Après des travaux menés par la Commission elle-même, par le Parlement européen, par l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), c’est au tour de la Cour des comptes européenne (CCE) de publier, lundi 17 avril, un rapport d’analyse, qui souligne les lacunes dans l’encadrement des transports d’animaux.
Chaque année, quelque 1,6 milliard d’animaux sont transportés entre pays de l’Union européenne (UE) et à destination ou en provenance de pays tiers – les mouvements intranationaux ne sont pas recensés et connus au niveau européen. Parmi eux, une majorité de volailles (1,4 milliard), 31 millions de porcs, 4,3 millions de bovins et 3 millions d’ovins. Toujours plus nombreux et sur des distances plus longues, ces transports entraînent stress et souffrances (faim, soif, blessures, stress thermique), comme l’ont montré de récentes évaluations de l’EFSA.